lundi 26 janvier 2015

La fille de la ville

Il y a quelques mois, il a amorcé son discours de rupture en me rappelant que j'étais «une fille de la ville», qu'il ne me sentait pas heureuse dans son environnement, celui qu'il n'a jamais quitté et qu'il ne quittera probablement jamais. Les séparations sont-elles moins tristes quand elles sont inévitables?

C'est vrai que je ne voyais mon séjour que comme une trêve, un ressourcement. Que quand je revenais visiter famille et amis, je revenais à la maison, en quelque sorte.

Même si je m'ennuie maladivement des grandes promenades sur la rive, de ces paysages qui nous font sentir si fragiles, je suis de retour. Parce que parfois, il faut savoir prendre du recul pour apprécier. 

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