jeudi 24 mars 2011

Le travail et l'état de survie

Les beaux jours qui arrivent me redonnent un peu d'espoir. Je recommence à avoir envie de simplement errer dans les rues de Montréal, sans rien attendre d'extraordinaire.

J'aime toujours autant mon travail, et c'est ce qui me garde vivante d'ailleurs. Mes élèves qui m'encouragent d'un sourire comme s'ils compatisaient avec mon malheur sans en être conscients. Tous ces adultes à qui je suis de plus en plus attachée. La certitude d'être à ma place, du moins, pour l'instant.

Bientôt la neige fondera, et, qui sait, j'aurai peut-être même envie d'enfiler des jupes et de flirter avec le bonheur.